URGENCE CORONAVIRUS : Stocks de nourriture affectés
L’accès à une nourriture équilibrée dans des quantités suffisantes pour nourrir tous nos élèves est en tout temps une priorité et un défi.
Alors que nous luttons tous contre la pandémie du coronavirus, les Sœurs de Marie veillent à protéger nos élèves. Nos écoles restent ouvertes et sont fermées aux visiteurs ainsi qu’au personnel enseignant et d’entretien.
Le prix et la disponibilité de la nourriture
La principale inquiétude pour nos Villages et nos enfants est le prix et la disponibilité de la nourriture.
Nos enfants ont tous souffert de la faim avant d’intégrer nos Villages. Il est très important de maintenir un approvisionnement suffisant de nourriture pour satisfaire les besoins alimentaires de nos 20.000 enfants à travers le monde. Imaginez-vous, 60.000 repas à servir par jour ?
Les denrées alimentaires de base comme le riz ou les haricots sont devenues difficiles à trouver. En raison de la difficulté d’approvisionnement, les prix augmentent considérablement. Aux Philippines par exemple, le prix d’un sac de riz a triplé en quelques mois…
L’alimentation équilibrée est indispensable à la réussite de nos élèves
La majorité de nos élèves arrivent dans nos Villages dans un état de malnutrition plus ou moins grave. En leur offrant trois repas équilibrés par jour ainsi que des compléments alimentaires, ces enfants guérissent de la malnutrition.
Bénéficier d’une alimentation équilibrée est indispensable à la réussite scolaire et sociale de chacun de nos élèves. Il s’agit de guérir de la malnutrition mais aussi d’être capable d’une attention soutenue sur les cours et l’étude.
La continuité de nos projets est vitale
Pour chacun de nos élèves, l’école secondaire était un rêve inaccessible. Ils vivaient dans des abris de fortune implantés sur des plantations… Ils n’ont généralement pas accès à l’eau ou à l’électricité. Les frais liés à l’école secondaire ne peuvent pas être assumés par leur famille.
Par la scolarisation dans nos Villages ils bénéficient d’un enseignement secondaire de qualité, d’une formation professionnelle, d’un logement sécurisé, d’une alimentation équilibrée, ainsi que de soins de santé.
Si le gouvernement a accepté de maintenir nos écoles ouvertes, c’est parce que les enfants s’y trouvaient plus en sécurité que chez leurs parents. De plus, renvoyer ces enfants chez eux aurait totalement déscolarisé ces enfants sans garantir leur sécurité car les règles d’hygiène et de distanciations sociales ne peuvent être respectées dans leur village natal.