Journée Mondiale des Droits de l’Homme : l’égalité des chances au cœur des efforts de développement.
« La Journée des droits de l’homme est célébrée chaque année le 10 décembre, jour anniversaire de l’adoption en 1948 par l’Assemblée générale des Nations Unies de la Déclaration universelle des droits de l’homme, un document fondateur qui a proclamé les droits inaliénables de chaque individu en tant qu’être humain, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation. Cette déclaration est la première reconnaissance universelle du fait que les libertés et les droits fondamentaux sont inhérents à tout être humain, qu’ils sont inaliénables et s’appliquent également à tous, que nous sommes tous nés libres et égaux en dignité et en droits. » Source : Nations Unies
En 2020, la pandémie de COVID-19 a mis en avant la fragilité de certaines populations face au respect de ces droits.
Par la perte d’un emploi ou de moyens de subsistance, des millions de familles à travers le monde ont été projetées dans la plus grande pauvreté.
Les perturbations des services essentiels tels que l’éducation, les soins de santé, la nutrition et les interventions de protection de l’enfance nuisent aux enfants.
Une grave récession économique mondiale appauvrit les enfants et aggrave les profondes inégalités préexistantes et l’exclusion, la plupart des ménages défavorisés ont du mal à faire face aux conséquences néfastes de la perte d’emplois, de moyens de subsistance, de revenus, de mobilité, d’apprentissage, de santé et d’accès aux services.
L’impact de la pandémie affectera la vie des enfants pendant des années, même si un vaccin révolutionnaire devient bientôt disponible. La façon dont le monde réagit maintenant aux myriades de risques que la pandémie fait peser sur les enfants et les adolescents déterminera leur avenir.
Nous devons penser la reprise d’un monde post-covid en plaçant l’égalité des chances au cœur de nos efforts de relèvement.
Que ça soit chez nous en Belgique ou dans les pays en développement, l’égalité des chances est la clé pour le monde de demain.
Le 10 décembre est l’occasion de réaffirmer l’importance des droits de l’homme dans la reconstruction du monde auquel nous aspirons et d’insister sur la nécessité d’une solidarité mondiale.
En cette journée mondiale des Droits de l’Homme, prenons un instant pour considérer le sort des enfants en situation de pauvreté, au cœur de la pandémie mondiale du COVID-19.
Ce que nous faisons
Opération Terre des Enfants offre chaque année une éducation secondaire, une formation professionnelle, ainsi qu’un logement sécurisé, trois repas équilibrés par jour et des soins de santé à plus de 20.000 enfants ayant vécu dans l’extrême pauvreté aux Philippines, au Mexique, au Guatemala, au Brésil, au Honduras et en Tanzanie.
La formation académique est une formation accréditée par les autorités du pays qui correspond au cursus secondaire belge. La formation professionnelle est pensée en lien avec les besoins économiques du pays.
La mission d’Opération Terre des Enfants étant de faire reculer de manière durable la pauvreté dans les pays dans lesquels nous sommes implantés, il est indispensable d’offrir aux enfants une formation qui leur garantit un emploi stable et de qualité dès leur sortie de secondaire.
Dans les Villages, les enfants ont accès à une éducation qui dépasse largement l’éducation strictement académique et professionnelle. L’enfant est véritablement considéré dans la totalité de ses besoins. Chaque enfant peut choisir entre plusieurs activités extrascolaires, qu’elles soient sportives et/ou culturelles.
Pour observer un véritable recul de la pauvreté sur du long terme, l’éducation ne peut se limiter aux savoirs strictement académiques. La réussite par l’exemple de nos projets en témoigne.
Pour répondre au mieux à notre mission, nous avons pris la décision de continuer à accueillir de nouveaux enfants dans nos Villages, même au cœur de l’épidémie.
Il est urgent d’offrir une alternative à tous ces enfants qui doivent faire le sacrifice de leur éducation, simplement parce qu’ils sont pauvres.